학술논문

Household food insecurity, sense of community belonging, and access to a regular medical doctor as mediators in the relationship between mood and/or anxiety disorders and self-rated general health in Canada between 2011 and 2016: a serial cross-sectional analysis
Document Type
Original Paper
Source
Canadian Journal of Public Health: A Publication of The Canadian Public Health Association. 113(6):944-954
Subject
Sense of community belonging
Community connectedness
Household food insecurity
Healthcare access
Mental health
Mood disorder
Anxiety
Self-rated general health
Sentiment d’appartenance à la communauté
cohésion communautaire
insécurité alimentaire des ménages
accès aux soins de santé
santé mentale
troubles de l’humeur
anxiété
santé générale autoévaluée
Language
English
ISSN
0008-4263
1920-7476
Abstract
Résumé: Objectif: Déterminer si l’insécurité alimentaire (du ménage), l’accès à un médecin traitant et le sentiment d’appartenance à la communauté modèrent le lien entre les troubles anxieux et/ou de l’humeur et la santé générale autoévaluée.Méthode: Nous avons utilisé six cycles annuels (2011 à 2016) de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes incluant des Canadiens adultes de 18 à 59 ans. Nos modèles de modération, ajustés selon les principaux déterminants de la santé, reposaient sur une série de modèles de régression logistique pondérés. Nous avons utilisé l’approche des produits des coefficients de Sobel pour estimer les effets indirects, et l’autoamorçage pour estimer l’incertitude.Résultats: La prévalence annuelle (pondérée) des troubles anxieux et/ou de l’humeur a augmenté, passant de 11,3 % en 2011 à 13,2 % en 2016. Sur la période de six ans, 23,9 à 27,7 % des personnes ayant des troubles anxieux et/ou de l’humeur ont déclaré avoir une santé moyenne/mauvaise, contre 4,9 à 6,5 % des personnes n’ayant pas de troubles anxieux et/ou de l’humeur (p < 0,001). De même, les 7,2 à 8,9 % de la population ayant déclaré avoir une santé moyenne/mauvaise étaient disproportionnellement représentés chez les personnes disant être en situation d’insécurité alimentaire (21,1-26,2 %, p < 0,001) et avoir un faible sentiment d’appartenance à la communauté (10,0-12,2 %, p < 0,001). Une prévalence significativement plus faible de mauvaise santé autoévaluée a été observée chez les répondants ayant dit avoir accès à un médecin traitant en 2012, 2015 et 2016. En 2016, le sentiment d’appartenance à la communauté et l’insécurité alimentaire modéraient de façon significative l’effet des troubles anxieux et/ou de l’humeur sur la santé générale autoévaluée. L’accès à un médecin traitant ne modérait pas ce lien.Conclusion: Des politiques efficaces pour aborder l’insécurité alimentaire et le sentiment d’appartenance à la communauté sont nécessaires pour réduire le fardeau des troubles mentaux et améliorer la satisfaction des Canadiens face à leur santé.