부산대학교 도서관

This article uses both qualitative and quantitative methods to study the representations of risk produced by the inhabitants of an area exposed to industrial risk. The methodologies used are intended to bring to light perceptions, thoughts, opinions, and sensitivities, whether conscious or subconscious, and thus are subject to the normal precautions of the human and social sciences. If interviews give the researcher information on respondents’ knowledge of risk or degree of worry, other media can provide complementary and sometimes even contradictory information. Mental maps are a part of the methodological arsenal that goes beyond the medium of language and allows a spatial approach to the study of representations of risk. Using mental maps in association with geographic information systems allows us to understand the spatial differentiation of the representations of risk. Dans cet article, les auteurs utilisent des méthodes qualitatives et quantitatives pour analyser les représentations du risque produites par les habitants d’un secteur exposé au risque industriel. Les méthodologies utilisées visent à éclairer les perceptions, les réflexions, les opinions et les sensibilités, qu’elles soient conscientes ou subconscientes, et elles sont donc assujetties aux précautions normales des sciences humaines et sociales. Si des entrevues donnent aux chercheurs de l’information sur la connaissance que les répondants ont du risque ou du degré d’inquiétude, il se peut que d’autres médias fournissent de l’information complémentaire et parfois contradictoire. Les cartes mentales font partie de la panoplie méthodologique qui dépasse le médium que constitue la langue et permet une approche spatiale de l’étude des représentations du risque. Les cartes mentales conjuguées aux systèmes d’information géographique nous permettent de comprendre la différentiation spatiale au niveau des représentations du risque.