학술논문

Literacy, Numeracy,Technology Skill, and Labour Market Outcomes among Indigenous Peoples in Canada
Document Type
Article
Source
Canadian Public Policy.
Subject
Language
English
ISSN
1911-9917
Abstract
Les auteurs utilisent le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes pour étudier la relation entre les compétences dans le traitement de l’information, le niveau de scolarité et les résultats obtenus sur le marché du travail chez les travailleurs des populations indigènes du Canada. Comparativement à l’échantillon de travailleurs de populations non-indigènes, ils relèvent dans celui des travailleurs de populations indigènes des écarts négatifs dans les revenus, un taux de chômage plus élevé et une participation plus faible au marché de l’emploi et du travail, ainsi que d’importantes différences entre les travailleurs des Premières nations, les travailleurs métis et les travailleurs inuits. Les travailleurs des Premières nations affichent des écarts plus importants en ce qui a trait aux revenus et aux résultats en matière d’emploi. De plus, les travailleurs métis affichent de moins bons résultats en matière d’emploi et des écarts de revenu négatifs dans la portion supérieure de la distribution. Les travailleurs des Premières nations présentent également des écarts appréciables en ce qui a trait à la littératie, à la numératie et aux compétences technologiques par rapport à l’échantillon de travailleurs non-indigènes. Sans surprise, les auteurs observent un lien positif entre les compétences dans le traitement de l’information et les salaires. Toutefois, le produit des compétences des populations indigènes et non-indigènes est très semblable. En d’autres termes, les auteurs ne relèvent aucun élément permettant de croire à une discrimination économique. Une fois ces compétences conditionnées, les écarts de revenu déclinent. Les auteurs observent également que la scolarité peut réduire les écarts de compétences et de salaires, bien que son incidence marginale soit faible. Les résultats mènent à la conclusion qu’une réflexion sur les obstacles à la scolarité auxquels se heurtent les populations indigènes s’impose.