부산대학교 도서관

Les auteurs ont examiné les caractéristiques photosynthétiques de l'algue chrysophyte Mallomonas papillosa Harris et Bradley, afin de déterminer si cette espèce possède une forme quelconque de mécanisme de concentration du CO2. L'effet du pH externe sur l'évolution de l'oxygène photosynthétique, par des cellules cultivées à l'air, montre que le pH optimum se situe entre 5,0 et 7,0. Cette espèce ne possède pas d'anhydrase carbonique, les cellules n'ayant aucune capacité d'absorber directement le bicarbonate et peu d'affinité pour le carbone inorganique dissout. La mesure des flux de CO2 et de O2 chez des cellules en photosynthèse à pH 7,0, par spectroscopie de masse, ne montre pas d'absorption rapide mais simplement un épuisement lent du CO2 dans le milieu, suite à l'illumination. De plus, l'absorption du CO2 et l'évolution du O2, par le M. papillosa, sont fortement réduits par l'iodoacétamide, un inhibiteur de la fixation du CO2. Le pH interne général du M. papillosa a été déterminé par la distribution, entre les cellules et le milieu, de l'acide 14C-benzoïque, sur une gamme de pH allant de 5,5 à 6,0, et de la [2-14C]-5, 5-diméthyloxazolidine-2,4-dione, sur une gamme de pH allant de 6,5 à 7,0. À mesure que le pH externe s'abaisse de 7,0 à 5,5, on observe une diminution du pH interne des cellules du M. papillosa, qui passe de 8,31 à 7,75. La valeur δpH est suffisamment grande pour permettre l'accumulation de carbone inorganique par absorption, provenant de la diffusion du CO2.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]