학술논문

Pig and dog use in the pre‐contact Society Island Chiefdoms: integrated ethnohistoric, archaeological and use‐web analyses.
Document Type
Article
Source
Archaeology in Oceania. Apr2024, p1. 15p. 6 Illustrations, 2 Charts.
Subject
Language
ISSN
0728-4896
Abstract
RESUME Le cochon et le chien étaient des animaux très appréciés en Polynésie préeuropéenne. Dans cet article, je me concentre sur l'utilisation des porcs et des chiens dans les chefferies des îles de la Société, riches en ressources et hiérarchiquement complexes, avant le contact avec les Européens. En utilisant des données ethnohistoriques et des données sur les réseaux d'utilisation centrés sur l'humain, je propose une étude préliminaire des diverses manières dont les porcs et les chiens étaient utilisés dans la vie Mā’ohi avant le contact avec 13 catégories d'utilisation. Les analyses ethnohistoriques indiquent que les porcs, et dans une certaine mesure les chiens, étaient intimement associés à l'usage cérémonial des élites, mais que les porcs étaient généralement associés aux rituels de guerre et de fertilité, tandis que les chiens étaient généralement associés aux événements de maintien de la paix. Une comparaison préliminaire des fréquences de porcs et de chiens sur huit sites archéologiques fouillés suggère que les os de porc sont bien plus nombreux que les os de chiens. Il existe également une récupération différentielle des os de porc et de chien en termes de fonction et de statut du site, les temples de haut statut datant de la phase de centralisation ayant la plus forte incidence des deux espèces. Il est fort probable que l'avènement du culte de guerre ‘Oro ait conduit à une intensification de l’élevage de porcs, étant donné les fortes associations de cet animal avec l'usage rituel, les notions morales de pouvoir principal et la cosmologie. Pourquoi l'élevage de chiens était‐il moins intensifié dans les îles de la Société, et pourquoi cet animal était peut‐être accessible en grande partie grâce à des relations commerciales à longue distance, reste une question constante. [ABSTRACT FROM AUTHOR]