학술논문

Validation des seuils cliniques dans la version remplie par les parents du Questionnaire sur les points forts et les points faibles au sein d'un vaste échantillon d'enfants et de jeunes canadiens.
Document Type
Article
Source
Promotion de la Santé et Prévention des Maladies Chroniques au Canada. sep2023, Vol. 43 Issue 9, p458-470. 13p.
Subject
Language
French
ISSN
2368-7398
Abstract
Introduction. Le Questionnaire sur les points forts et les points faibles (Strengths and Difficulties Questionnaire, ou SDQ), qui permet d'évaluer les difficultés comportementales et émotionnelles, est un outil de dépistage des problèmes de santé mentale utilisé dans plusieurs pays. Notre objectif était de valider les seuils (cut-points) actuels, britanniques, du SDQ au sein d'un échantillon d'enfants et de jeunes canadiens et, au besoin, de fixer de nouveaux seuils canadiens pour le SDQ. Méthodologie. Cette étude est fondée sur les données d'enfants et de jeunes de 6 à 17 ans provenant de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (n = 3 435) et de dossiers de consultations externes du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (n = 1 075). Nous avons recueilli les données issues du SDQ rempli par les parents. Nous avons ajusté les seuils actuels du SDQ à l'aide d'une approche fondée sur la distribution et d'une approche par courbe ROC (Receiver Operating Characteristic, ou courbe caractéristique de la performance d'un test). Nous avons ensuite calculé, à l'aide de ces deux méthodes analytiques, la sensibilité, la spécificité et le rapport de cotes diagnostique des seuils cliniques actuels et des nouveaux seuils cliniques du SDQ afin de déterminer si de nouveaux seuils offriraient une meilleure utilité clinique. Résultats. Les données recueillies révèlent des différences entre les seuils cliniques britanniques et les seuils cliniques canadiens en matière d'efficacité de dépistage. L'utilisation des valeurs canadiennes obtenues à l'aide de la technique fondée sur la distribution a permis de maximiser la spécificité, c'estàdire qu'elle a permis d'améliorer la probabilité de détecter les vrais négatifs. Le score total au SDQ atteignait le seuil d'utilité clinique (rapport de cotes diagnostiques > 20) tant avec les seuils actuels qu'avec les nouveaux seuils, mais les échelles individuelles n'atteignaient pas ce seuil d'utilité clinique, et ce, avec aucun des deux seuils. Conclusion. Les chercheurs canadiens travaillant avec le SDQ devraient tenir compte à la fois des nouveaux seuils calculés avec notre population à l'étude et des seuils britanniques afin de permettre les comparaisons au fil du temps et entre pays. [ABSTRACT FROM AUTHOR]