부산대학교 도서관

Dans le sillage de la COVID-19, les autorités fédérales et provinciales canadiennes ont mis en place des restrictions aux rassemblements pour empêcher ou limiter la propagation de la maladie. Celles-ci ont eu d'importantes répercussions sur les lieux où les gens passaient leur temps, la façon dont ils l'employaient et avec qui. Avant la pandémie, les personnes atteintes de démence et celles qui leur venaient en aide – membres de la famille, amis, voisins – devaient déjà surmonter des difficultés sur les plans physique et social et sur celui de la santé par rapport aux activités dans des lieux privés ou publics. En contexte de pandémie, ces difficultés ont été amplifiées et elles ont produit des différences dans la perception du sens communautaire et dans son application. Un court projet de recherche a été mené en Nouvelle-Écosse sur les changements liés à la COVID-19 dans l'appui et les services communautaires de soins aux personnes atteintes de démence. Grâce à des entretiens avec des aidants bénévoles, ce projet a mis en évidence des changements concernant les lieux de résidence, les lieux publics et le cadre virtuel. Les résultats montrent qu'il y a eu changement dans les activités et les expériences associées aux lieux pendant les restrictions et les mesures de confinement relatives à la COVID-19. De la signification du chez-soi jusqu'aux lieux communautaires et aux lieux virtuels, cet article étudie comment les restrictions et les mesures relatives à la COVID-19 donnent un nouveau sens et une nouvelle importance aux lieux pour les aidants bénévoles de personnes atteintes de démence dans cette province du Canada atlantique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]