학술논문

'Good health' as a barrier and facilitator to ART initiation: a qualitative study in the era of test-and-treat in Mozambique.
Document Type
Journal Article
Source
Culture, Health & Sexuality. Sep2019, Vol. 21 Issue 9, p1059-1073. 15p.
Subject
*FOCUS groups
*HEALTH facilities
*DRUG side effects
*QUALITATIVE research
*HIV status
Language
ISSN
1369-1058
Abstract
Des programmes « Dépistage et Traitement » qui incitent à la prescription du traitement antirétroviral (TAR), immédiatement après le diagnostic de VIH et indépendamment du stade clinique et du nombre de CD4, sont mis en oeuvre en Afrique subsaharienne. Conduite au Mozambique, cette étude a examiné les facteurs qui influencent les décisions concernant le démarrage du TAR parmi des personnes diagnostiquées séropositives au VIH, dans le contexte du « Dépistage et Traitement ». Quatre-vingts entretiens en profondeur avec des personnes séropositives au VIH et neuf groupes de discussion thématique avec des prestataires de soins ont été conduits dans dix établissements de santé. La « bonne santé » représentait simultanément un obstacle et un facilitateur; les personnes en « bonne santé » considéraient fréquemment qu'il leur était difficile de faire face au diagnostic positif de VIH, puisque le virus était traditionnellement associé à une mauvaise santé. Les préoccupations concernant les effets indésirables du TAR, la crainte du dévoilement accidentel de la séropositivité au VIH et de la discrimination, et de longs délais d'attente, constituaient aussi des obstacles au démarrage du TAR. À l'inverse, être en bonne santé constituait aussi un facteur de motivation du démarrage du TAR et d'incitation à le rester, conserver des responsabilités telles le travail et l'attention portée aux personnes dépendantes, et éviter le dévoilement non-désiré. Les résultats de cette étude offrent un éclairage en profondeur sur l'interaction complexe entre les perceptions individuelles sur « être en bonne santé » et l'influence de cette notion sur le démarrage du TAR dans le contexte de la mise en oeuvre des programmes « Dépistage et Traitement ». [ABSTRACT FROM AUTHOR]