부산대학교 도서관

Il est important de comprendre l'incidence possible du type et de la détérioration de l'habitat sur le parasitisme pour évaluer les effets sur la dynamique hôte–parasite des changements environnementaux induits par les humains. Nous avons examiné les différences entre populations de la charge parasitaire chez le lézard méditerranéen Psammodromus algirus (Linnaeus, 1758). Nous avons analysé la prévalence et l'intensité d'infections de parasites du sang et d'ectoparasites dans deux populations séparées par un gradient d'élévation de 400 m et présentant différents types d'habitats aussi caractérisés par différents degrés de modification par les humains. Nous avons également comparé des données obtenues pour les mêmes populations 10 années plus tard afin d'évaluer s'il y avait eu des changements provisoires de la charge parasitaire. Les résultats montrent que la prévalence et l'intensité des hémoparasites étaient plus élevées dans la population d'yeuseraie de basse altitude que dans la population de chênaie bien préservée de plus haute altitude. La prévalence et l'intensité de l'infection aux tiques Ixodes Latreille, 1795 étaient, au contraire, plus élevées dans la population de la chênaie haute. L'embonpoint des spécimens de la population de basse altitude était plus faible. Les intensités des infections d'hémoparasites et d'ectoparasites ont diminué significativement de 2005–2006 à 2016 dans les deux populations. Nos résultats donnent à penser que les différences de charge parasitaire entre populations pourraient s'expliquer par des différences sur le plan des caractéristiques de l'habitat. L'étude contribue à la détermination des écosystèmes et habitats les plus sensibles à la prévalence et à l'intensité d'infections de parasites. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]