부산대학교 도서관

Objectif Évaluer le potentiel impact d'une nouvelle taxe sur les boissons sucrées sur les décès prématurés associés à des maladies non transmissibles aux Philippines. Méthodes En janvier 2018, les Philippines ont commencé à imposer une taxe de 6 pesos philippins par litre (environ 13%) sur les boissons sucrées afin de réduire le fardeau de l'obésité. À partir de sources de données nationales, nous avons réalisé une analyse coût-efficacité approfondie pour estimer l'effet de cette taxe sur le nombre de décès prématurés évités imputables au diabète sucré de type 2, à une maladie cardiaque ischémique ou à un accident vasculaire cérébral, pour tous les quintiles de revenu, sur la période 2018-2037. Nous avons également estimé les avantages financiers de la taxe découlant de la diminution des débours, des coûts médicaux directs évités et des économies de coûts des soins de santé réalisées par le gouvernement. Résultats Nous avons estimé que sur 20 ans, la taxe permettrait d'éviter 5913 décès liés au diabète, 10 339 décès dus à une maladie cardiaque ischémique et 7950 décès attribuables à un accident vasculaire cérébral. Le plus grand nombre de décès évités pourrait se situer dans les quatrième et cinquième quintiles de revenu (les plus hauts). La taxe pourrait générer des économies totales en soins de santé de 31,6 milliards de pesos philippins (627 millions de dollars des États-Unis) sur 20 ans, et rapporter des recettes de 41,0 milliards de pesos philippins (813 millions de dollars des États-Unis) par an. Le quintile le plus pauvre pourrait supporter la plus faible augmentation de la charge fiscale (14% de la taxe additionnelle; 5,6 milliards de pesos philippins) et afficher la plus faible diminution de débours en raison de subventions pour les soins de santé relativement élevées. Enfin, nous avons estimé que 13 890 cas de dépenses ruineuses pourraient être évités. Conclusion La nouvelle taxe sur les boissons sucrées pourrait contribuer à diminuer le nombre de décès prématurés liés à l'obésité et améliorer le bien-être financier aux Philippines. [ABSTRACT FROM AUTHOR]