학술논문

Samarkand et Aï Khanoum. Les briques marquées en Asie centrale
Document Type
Academic Journal
Source
Publications de l'École française de Rome 272(1):31-52
Subject
Language
French
Abstract
Dans l’architecture de l’Asie centrale, le marquage des briques crues remonte au Ier millénaire av. n. è, et vient probablement du monde mésopotamien. Cette pratique était destinée à la vérification des briques et à leur comptage au cours de la fabrication, de la constitution des lots et du transport. Dès la fin de l’époque achéménide et à l’époque hellénistique, apparaît la généralisation du module carré. À Afrasiab comme à Aï Khanoum, le marquage n’est pas systématique. On constate qu’il varie au sein d’une même période, alors qu’à l’époque kushane, il semble plus répandu. Avec celui de la tuile décorative, l’usage de la brique cuite est sans doute un apport des Grecs. Sur les exemplaires les mieux conservés provenant d’Aï Khanoum figurent de véritables estampilles. Enfin, la signification de plusieurs estampilles découvertes à Afrasiab, en écriture arabe sur des briques cuites, est analysée.