학술논문

Ascaris lumbricoides in Nova Scotia
Document Type
research-article
Source
Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique, 1986 May 01. 77(3), 201-204.
Subject
Infections
Communities
Parasites
Community health
Septic tanks
Ascariasis
Soil pollution
Sewage treatment
Households
Vegetable gardens
Language
English
ISSN
00084263
19207476
Abstract
Surveys of Ascaris lumbricoides, the large intestinal roundworm, were conducted in 1976 and 1977 in 9 Nova Scotian communities. A high infection rate (28.1%) was found in one rural community, but endemicity was also demonstrated in other areas. Parasite surveys have rarely revealed Ascaris elsewhere in Canada. Infection has been demonstrated among groups of recent immigrants, but not among the native Indians and Inuit. In the Nova Scotian community with the highest prevalence of Ascaris, lack of toilet facilities and disposal of feces close to dwellings were identified as responsible for the community-wide infection. The presence of pigsties, a family vegetable garden and the use of pig manure were not found to increase the risk of infection. After treatment of infected households with pyrantelpamoate, a follow-up survey found evidence of reinfection. The most logical method of preventing reinfection is to provide adequate sanitation and water supply in conjunction with a health education program. En 1976 et 1977, on a entrepris des études sur Ascaris Lumbricoides, un gros ver rond de l'intestin, dans neuf communautés de Nouvelle-Ecosse. Dans l'une de cellesci, le taux d'infection était de 28,1%; on a cependant noté le caractère endémique de cette infection dans les autres régions. En fait, Ascaris Lumbricoides est rare dans le reste du Canada. Ce sont les nouveaux immigrants qui souffrent de cette infection, contrairement aux Inuits et aux Indiens. Dans la communauté la plus touchée, on a noté l'insuffisance d'installations sanitaires (toilettes), les matières fécales demeurant à proximité des habitations. On s'est aperçu que la présence de porcheries, de jardinets et le recours au purin de porc n'augmentait pas le risque d'infection. Après traitement au pamoate de pyrantel, l'infection est réapparue. Or, la meilleure méthode pour éviter ce problème est l'offre d'installations sanitaires et d'un approvisionnement en eau adéquats, conjugée à un programme d'éducation en hygiène.