학술논문

ADESPOTA . THREE RED-FIGURE VASES FROM UNKNOWN LOCAL WORKSHOPS IN THE NATIONAL ARCHAEOLOGICAL MUSEUM, ATHENS
Document Type
research-article
Source
Antike Kunst, 2023 Jan 01. 66, 18-6.
Subject
Language
English
ISSN
00035688
Abstract
Die Autorin präsentiert drei Gefässe im Athener Nationalmuseum: den Glockenkrater 12237, auf dem Szenen aus der Palästra zu sehen sind, den Kelchkrater 14628, der den Wettstreit zwischen Apollon und Marsyas zeigt, und den Skyphos 20151 mit der Darstellung junger Frauen vor der Hochzeit. Gemäss der Neutronenaktivierungsanalyse zeigt die Tonzusammensetzung eine hohe Übereinstimmung mit jener der sogenannten EuA (Euripus A) Provenienzgruppe. Diese kann mit grosser Wahrscheinlichkeit Werkstätten zugewiesen werden, die in der zentralen Region Euböas, vermutlich in der Nähe der Tonlager bei Phylla, zu lokalisieren sind. Keine der drei Vasen lässt indessen irgendeine Verbindung zur euböisch-rotfigurigen Keramik erkennen, und es ist nicht auszuschliessen, dass sie aus einer benachbarten einheimischen Werkstatt oder Werkstätten, beispielsweise im ländlichen Attika oder in Böotien, stammen, welche entweder Ton aus den Lagern bei Phylla verwendeten oder eigene Tonlagerstätten ausschöpften, deren Tonzusammensetzung jener von Phylla sehr ähnlich ist. Abschliessend wird die Anschaffung der drei Gefässe durch das Athener Nationalmuseum diskutiert.
L’article présente trois vases conservés au Musée National d’Athènes: le cratère en cloche 12237 orné de scènes de palestre, le cratère en calice 14628 figurant le concours d’Apollon et de Marsyas, ainsi que le skyphos 20151 représentant des jeunes filles avant le mariage. Selon l’analyse par activation neutronique, la composition argileuse de ces vases présente une bonne corrélation avec le groupe de provenance dit EuA (Euripus A), qui a été attribué, avec une forte probabilité, à des ateliers du centre de l’Eubée, situés vraisemblablement à proximité du gisement argileux de Phylla. Cependant, aucun de ces trois vases n’a de rapport avec la céramique à figures rouges eubéenne. Il n’est pas à exclure qu’elles proviennent d’un ou plusieurs ateliers indigènes voisins – par exemple de l’Attique rurale ou de Béotie –, qui ont utilisé l’argile de Phylla ou exploité leurs propres dépôts d’argile de composition similaire à celle de Phylla. En fin d’article, l’auteure évoque les circonstances de l’acquisition des trois vases par le Musée national.

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