학술논문

Equity, Diversity and Inclusion and Black Higher Education Administrators: Reflections on Illusions of Change
Document Type
Article
Author
Source
Topia (Project Muse); December 2023, Vol. 47 Issue: 1 p98-106, 9p
Subject
Language
ISSN
12060143
Abstract
ABSTRACT:Over the past two decades, universities and colleges in Canada have increasingly styled themselves as being deeply invested in addressing anti-Black racism, coloniality, and histories of exclusion. To address these long-standing grievances, academic institutions have ramped up and mass-promoted the implementation of equity-focused initiatives such as equity, diversity, and inclusion (EDI) offices; executive-level EDI positions; race-based data collection; EDI working groups; subcommittees and councils; anti-racism charters; statements of solidarity; and EDI training and workshops. In this article, the author argues that these efforts have done nothing to meaningfully address entrenched inequities present at every level of academic institutions. Of particular focus is the role of the Black administrator, who, the author argues, is hired to nullify dissent within the institution while manufacturing optics of diversity and progress. Drawing on the author's own experience as a former college dean, this article first provides examples of how these strategies amount to a nullification of dissent. The author argues that universities and colleges have become sophisticated in stifling legitimate challenges to hierarchies of power through incorporating and co-opting calls for change. The author shows how such practices not only undermine radical demands for change but also provide ways for institutions to maintain their racial capitalist, neoliberal objectives. In thinking about what may yet be possible in "another university," the author reviews a set of principles derived from Black radical tradition and Black queer feminist theory, which point to ways in which we may move toward an alternative learning commons or what others refer to as the "off-university" or the "undercommons." Extending on the concepts of the "Black test" and an "ethics of care," the author suggests some fundamental criteria for moving toward transformed academic institutions while also addressing ways in which we can rethink notions of Black leadership that are too often deployed to frustrate calls for change.RÉSUMÉ:Depuis une vingtaine d'années, les universités et les collèges du Canada se présentent de plus en plus comme étant profondément investis dans la lutte contre le racisme à l'égard des Noirs, la colonialité et l'exclusion. Pour régler ces griefs de longue date, les établissements universitaires ont accéléré la mise en œuvre d'initiatives axées sur l'équité et en font largement la promotion—par exemple, les bureaux pour l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI), les postes d'EDI au niveau de la direction, la collecte de données sur la race, les groupes de travail, sous-comités et conseils d'EDI, les chartes antiracistes, les déclarations de solidarité ainsi que les formations et ateliers sur l'EDI. Dans cet article, l'auteur affirme que ces efforts n'ont en rien réglé les inégalités profondément ancrées à tous les niveaux des établissements universitaires. L'auteur étudie en particulier le rôle de l'administrateur noir qui, selon lui, est engagé pour neutraliser la contestation au sein de l'établissement tout en donnant une image de diversité et de progrès. S'appuyant sur l'expérience de l'auteur en tant qu'ex-doyen d'un collège, cet article donne tout d'abord des exemples de la manière dont ces stratégies reviennent à bâillonner toute dissidence. L'auteur affirme que les universités et les collèges sont passés maîtres dans l'art d'étouffer les contestations légitimes des hiérarchies de pouvoir en intégrant et en cooptant les appels au changement. L'auteur montre comment de telles pratiques non seulement sapent les demandes radicales de changement mais permettent en outre aux institutions de maintenir leurs objectifs néolibéraux et de capitalisme racial. En réfléchissant à ce qui pourrait encore être possible dans « une autre université », l'auteur passe en revue un ensemble de principes dérivés de la tradition radicale noire et de la théorie féministe queer noire qui indiquent des moyens d'évoluer vers un fieu commun d'apprentissage différent ou ce que d'autres appellent le « hors-université » ou les « sous-communs ». S'appuyant sur les concepts de « test noir » et d'« éthique de l'attention », l'auteur propose quelques critères fondamentaux pour transformer les établissements universitaires tout en abordant les moyens de repenser les notions de leadership noir qui servent trop souvent à faire échouer les appels au changement.