학술논문

Efficacy of artemether–lumefantrine for the treatment of uncomplicated falciparum malaria in northwest Cambodia.
Document Type
Article
Source
Tropical Medicine & International Health. Dec2006, Vol. 11 Issue 12, p1800-1807. 8p. 3 Charts, 1 Graph.
Subject
*MALARIA
*PROTOZOAN diseases
*DISEASE complications
*QUINOLINE
*ANTIMALARIALS
*THERAPEUTICS
*PREVENTIVE medicine
Language
ISSN
1360-2276
Abstract
Objectif Déterminer l'efficacité de l'artéméther–luméfantrine pour le traitement paludisme en tant qu'alternative à l'artésunate + méfloquine qui devient de plus en plus inefficace dans certaines zones dans la frontière Thailando–Cambodgienne. Méthodes Deux études ont été menées pour mesurer l'efficacité de l'artéméther–luméfantrine dans l'hôpital de référence de Sampov Lun dans la province de Battambang en 2002 et 2003 et, dans un but de comparaison, une étude a aussi été menée pour évaluer l'efficacité de l'artésunate + méfloquine en 2003. Les études ont été menées selon les protocoles standardisés de l'OMS avec un suivi de 28 jours. Les tests d'efficacité thérapeutique ont été complémentés par des tests in vitro et, en 2003 par la mesure de la concentration plasmatique de lumefantrine au jour 7 pour les patients traités à l'artéméther–luméfantrine. Résultats Au total 190 patients ont été inclus dans l’étude parmi lesquels 55 ont été traités à l'artéméther–luméfantrine en 2002 (AL2002), 80 à l'artéméther–luméfantrine en plus d'un complément de nourriture en 2003 (AL2003) et 55 à l'artésunate + méfloquine en 2003 (AM2003). L'analyse suivant un protocole standard a révélé un taux de guérison de 71,1% pour AL2002, 86,5% pour AL2003 et 92,4% pour AM2003. Toutes les données ont été ajustées avec les résultats de la PCR. Le taux de guérison pour l'artéméther–luméfantrine s'est avéré bas de façon inattendue en 2002 mais il a augmenté avec le complément de nourriture en 2003. Il y avait une différence significative (p = 0,02) pour les concentrations plasmatiques de lumefantrine entre d'une part les réponses cliniques et parasitologiques adéquates et d'autre part les cas d’échec thérapeutique. La susceptibilité in vitro pour la lumefantrine était réduite pour les souches isolées de patients présentant un échec thérapeutique mais les valeurs n’étaient pas statistiquement différentes de celles de souches isolées de patients traités avec succès. Conclusion Les cas d’échec thérapeutique à l'artéméther–luméfantrine sont plus probablement dus à des concentrations sanguines basses de luméfantrine. Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour déterminer s'il existe une résistance de P. falciparumà la luméfantrine dans la région. [ABSTRACT FROM AUTHOR]