학술논문

Prévalence et caractéristiques de la polyarthrite rhumatoïde difficile à traiter : les constats d'une enquête transversale.
Document Type
Article
Source
Revue du Rhumatisme. 2023 Supplement 1, Vol. 90, pA146-A146. 1p.
Subject
Language
French
ISSN
1169-8330
Abstract
Récemment, l'EULAR a énoncé une définition de la Polyarthrite Rhumatoïde Difficile à Traiter (PRDaT) qui la décrit comme une condition complexe chez les patients atteints de Polyarthrite Rhumatoïde (PR). Ces individus présentent un échec de réponse à au moins deux traitements ciblés, ayant des mécanismes d'action différents, tout en exhibant des signes d'activité et/ou de progression de la maladie. De plus, leur prise en charge s'avère épineuse, tant du point de vue du rhumatologue que du patient. Notre étude vise à explorer la prévalence de cette entité particulière et à en caractériser les aspects cliniques. Nous avons recruté 200 patients atteints de PR (conformément aux critères ACR/EULAR de 2010). Pour analyser les facteurs associés à la PRDaT, nous avons réparti notre population en deux groupes : un groupe désigné comme "PRDaT' et un groupe de "témoins'. Au total, 72 (40 %) patients correspondaient à la définition « EULAR » de la PRDaT, avec un âge moyen de 58 ± 10,9 ans, par rapport à 53 ± 9,5 ans pour les témoins. Le Rituximab a été utilisé chez 78 % des patients PRDaT de notre échantillon. 48,6 % ont reçu un anti-TNF-alpha, 25 % ont reçu deux anti-TNF alpha et 15,2 % ont reçu du Tocilizumab. Nos résultats ont montré que l'âge (OR = 2,24, IC à 95 % : 1,04–4,02), p = 0,023), l'ancienneté de la maladie (OR = 2,15, IC à 95 % : 1,15–3,98), p = 0,05) et l'IMC (OR = 1,78, IC à 95 % : 1,09–3,08), p = 0,048), étaient significativement associés à la "PRDaT'. Par ailleurs, les patients présentant une intolérance ou une contre-indication aux csDMARD étaient 1,5 fois plus susceptibles de développer une PR difficile à traiter (OR = 1,49, IC à 95 % : 1,02–2,17), p < 0,001. En revanche, aucune association significative n'a été observée entre la "PRDaT' et le sexe, le tabagisme ou la présence de comorbidités. La "PRDaT' demeure un défi de taille pour les rhumatologues. Les conclusions de cette étude soulignent l'impératif d'une prise en charge précoce de la PR et d'une approche thérapeutique individualisée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]