부산대학교 도서관

Les perturbations successives, telles que les feux, peuvent influencer la densité de la régénération observée après une perturbation et avoir un effet indésirable connu sur la productivité des futurs peuplements. Nous avons mené une étude de simulation pour évaluer le potentiel de stratégies réactives (reboisement) et proactives (coupe à rétention variable) d'atténuation des échecs de la régénération après un feu dans un paysage boréal d'une superficie de 1,37 Mha, sujet aux feux et dominé par l'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) et le pin gris (Pinus banksiana Lamb.). Nous avons quantifié leur capacité respective à maintenir la productivité et la résilience après un feu à l'échelle du paysage, de même que leurs rendements financiers sous les régimes de feu actuels et projetés (RCP 8.5). Bien qu'un reboisement de pin gris après un feu se soit avéré la stratégie la plus efficace pour maintenir la production potentielle, les coûts associés à cette stratégie sont rapidement devenus prohibitifs lorsqu'elle était appliquée sur de vastes superficies. Une approche plus prometteuse consiste en une stratégie proactive telle qu'une application à grande échelle de la récolte à rétention variable combinée au reboisement uniquement dans les zones facilement accessibles d'une espèce bien adaptée au passage du feu comme le pin gris. Malgré tout, nos résultats indiquent qu'une diminution de la productivité forestière est inévitable en raison d'épisodes d'échec de la régénération après un feu. Ce constat souligne l'importance d'intégrer a priori le feu dans la planification stratégique de l'aménagement forestier de même que ses effets sur la dynamique de la régénération à long terme. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]