학술논문

Sequence and transcriptional study of HNRPK pseudogenes, and expression and molecular modeling analysis of hnRNP K isoforms.
Document Type
Article
Source
Genome. May2007, Vol. 50 Issue 5, p451-462. 11p. 1 Color Photograph, 7 Diagrams, 2 Charts.
Subject
*NUCLEOPROTEINS
*TELOMERES
*DNA repair
*CHROMATIN
*GENE expression
*VIRAL replication
Language
ISSN
0831-2796
Abstract
Les ribonucléoprotéines nucléaires hétérogènes (« hnRNP ») constituent une grande famille de protéines qui jouent des rôles importants dans la genèse des télomères, la réparation de l’ADN, la signalisation cellulaire et la régulation de l’expression aux niveaux transcriptionnel et traductionnel. Un des membres les plus étudiés au sein de cette famille, hnRNP K, a été impliqué dans divers processus dont le remodelage de la chromatine, la transcription, l’épissage et la traduction. Dans le présent travail, les auteurs ont analysé les régions codantes et des pseudogènes maturés (HNRPK ψ1–ψ4). Les pseudogènes HNRPK sont apparemment non-fonctionnels et ψ1 correspondrait possiblement à des transcrits provenant d’un gène ancestral. Des analyses phylogénétiques et des séquences suggèrent que les gènes HNRP seraient apparus par duplication et que des caractéristiques nouvelles aux plans de la structure et de la séquence auraient permis la diversification des fonctions des hnRNP. L’analyse de l’expression des isoformes des hnRNP K a montré que l’isoforme a était exprimée dans les testicules normaux et dans les cellules de cancer du poumon (lignée cellulaire NCI-H1155 NSCLC) alors que l’isoforme plus courte (l’isoforme b) était exprimée dans des cellules tumorales différentes (lymphoblastoïde B IM9, épithéliales du cancer du sein humain Hs578T, lignées cellulaires de gliomes humains T98G). Par modélisation moléculaire, les auteurs ont obtenu des modèles KH1 et KH3 qui suggéraient l’existence de résidus importants pour les interactions ADN–protéine et l’absence de différences structurales entre les isoformes a et b. À la connaissance des auteurs, il s’agirait de la première étude phylogénétique incluant à la fois des gènes HNRP de vertébrés et des pseudogènes HNRPK, ainsi que la première comparaison des domaines KH1 et KH3 des isoformes a et b de la protéine hnRNP K. Des investigations additionnelles sur des échantillons de tumeurs seront nécessaires pour valider l’expression différentielle rapportée ici. Les résultats présentés sont très importants car la protéine hnRNP K pourrait s’avérer une nouvelle cible pour des interventions pharmacologiques à l’encontre de la réplication des virus et du cancer. [ABSTRACT FROM AUTHOR]