부산대학교 도서관

La capacité de nage des poissons est fortement reliée à la performance musculaire, bien que les conditions préalables au niveau moléculaire de mouvements efficaces n’aient pas été complètement établies. Dans notre étude, afin de comparer la condition de la musculature de nage chez des saumons atlantiques (Salmo salar) élevés en pisciculture et des saumons sauvages, nous analysons les niveaux relatifs de deux composantes du couplage excitation–contraction, c’est-à-dire le récepteur de la dihydropyridine (DHPR) et le récepteur de la ryanodine (RyR), ainsi que la capacité oxydative des muscles à l’aide de méthodes histochimiques et de buvardage Western. Les densités du DHPR et du RyR sont considérablement plus élevées dans les muscles de la nage des alevins sauvages (age 0+) (respectivement 109,8 % et 123,3 % dans le muscle rouge et 128,6 % et 186,0 % dans le muscle blanc) et des saumons d’un an sauvages (age 1+) (respectivement 153,5 % et 459,1 % dans le muscle rouge et 131,2 % et 858,4 % dans le muscle blanc) par comparaison aux poissons de pisciculture. Il existe aussi des différences similaires dans la capacité oxydative des muscles. De plus, il y a une corrélation positive entre l’activité oxydative et les niveaux de DHPR et de RyR. En conclusion, nos données indiquent que la gestion du calcium, de même que la capacité oxydative des muscles de nage des poissons de pisciculture, sont nettement différentes des capacités correspondantes chez les poissons sauvages. Nous croyons que l’altération que nous observons est un des facteurs importants qui expliquent les différences bien connues de capacité de nage chez les poissons sauvages et les poissons de pisciculture. [ABSTRACT FROM AUTHOR]