부산대학교 도서관

Pour comprendre les effets de l'urbanisation sur la biodiversité, il faut évaluer de manière intégrée les réactions démographiques et comportementales de chacune des espèces, y compris les espèces qui s'adaptent à la vie urbaine. Les recherches antérieures sur la réaction des mammifères à l'urbanisation ont privilégié l'étude des prédateurs, mais les proies pourraient réagir à des facteurs additionnels, comme la variation dans le risque de prédation. Nous examinons l'hétérogénéité spatiale des risques réels et perçus le long d'un gradient d'urbanisation en comparant les taux de survie, les causes de mortalité et le comportement antiprédateur de marmottes du Canada ( Marmota monax (L., 1758)) dans un paysage agricole de l'Illinois de 2007 à 2009. Les taux de survie sont plus élevés et les effets de l'urbanisation plus marqués durant la saison d'inactivité. Les marmottes rurales meurent surtout de prédation et des coûts associés à l'hibernation, alors que les marmottes urbaines meurent principalement de collisions avec les véhicules ou de causes inconnues. Les niveaux moyens des comportements antiprédateurs ne sont pas reliés à l'urbanisation, mais la variation d'un individu à l'autre des niveaux de vigilance augmente dans les zones urbaines, ce qui peut refléter une variance spatiale accrue des niveaux de perturbation dans les environnements urbains. La distance jusqu'au terrier durant la recherche de nourriture et les distances d'initiation de la fuite ne sont pas non plus reliées à l'urbanisation, ce qui laisse croire que les marmottes urbaines ne sont pas fortement habituées aux humains. Notre recherche présente des perspectives sur les réactions démographiques et comportementales à l'urbanisation ainsi que les contraintes à ces réactions, chez une espèce capable de s'adapter à la vie urbaine. [ABSTRACT FROM AUTHOR]