학술논문

Net rate of energy intake predicts reach-level steelhead ( Oncorhynchus mykiss) densities in diverse basins from a large monitoring program.
Document Type
Article
Source
Canadian Journal of Fisheries & Aquatic Sciences. 2016, Vol. 73 Issue 7, p1081-1091. 11p.
Subject
*STEELHEAD trout
*ANIMAL population density
*FISH populations
*SALMONIDAE
*WATERSHEDS
*FISH habitats
Language
ISSN
0706-652X
Abstract
D'importants efforts de recherche ont été voués à la compréhension de l'utilisation d'habitats estivaux d'alevinage et de croissance par les salmonidés de cours d'eau, dont un sous-ensemble d'études s'étant axé sur la sélection de la position d'approvisionnement et les compromis énergétiques associés à l'utilisation différentielle d'habitats. Les analyses coûts-avantages réalisées à ce jour pour la plupart des études de modèles d'approvisionnement se sont toutefois attardées à de petites zones d'échantillonnage comme des unités d'habitat individuelles. Pour combler ce manque de connaissances, nous avons appliqué un modèle d'approvisionnement mécaniste à 22 tronçons de cours d'eau longs de 100 à 400 m dans deux bassins versants du bassin du fleuve Columbia. Nous avons constaté une forte corrélation positive ( R2 = 0,61, p < 0,001) entre les capacités de charge prédites et les densités de poissons observées. La proportion prédite d'habitats convenables était faiblement corrélée à la densité de poissons observée ( R2 = 0,18, p = 0,051), mais le taux net moyen d'apport énergétique prédit dans les tronçons échantillonnés n'était pas une variable explicative significative de la biomasse de poissons observée. Nos résultats donnent à penser que la configuration spatiale de l'habitat, combinée à sa quantité et sa qualité, est un important déterminant de l'utilisation de cet habitat. En outre, la capacité de charge prédite par le modèle s'avère prometteuse comme paramètre de l'habitat. Nous avons également évalué la faisabilité d'appliquer cette approche de modélisation riche en données dans le cadre d'un programme de surveillance à grande échelle visant à examiner la qualité et la quantité des habitats. Bien que cette approche puisse être coûteuse sur le plan computationnel, nous estimons que la capacité du modèle à intégrer des paramètres physiques de l'habitat (p. ex. profondeur, vélocité) et des considérations biologiques importantes comme la disponibilité de nourriture et la température constitue un avantage qui compense amplement les coûts associés. Nous croyons que cette approche de modélisation a beaucoup de potentiel comme outil pour aider à comprendre l'utilisation de l'habitat chez les poissons qui se nourrissent à la dérive. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]