부산대학교 도서관

La croissance constante du commerce illégal d'espèces sauvages et les changements d'habitat d'origine anthropogénique menacent la survie d'espèces de pangolin à l'échelle mondiale. Les huit espèces existantes ont connu des réductions dramatiques de taille de leurs populations globalement et sont à fort risque d'extinction en Asie. Conséquemment, des services de criminalistique sont devenus critiques pour assurer le respect des lois. Similairement, une standardisation et une validation des méthodes génétiques pour l'identification fiable des espèces sont nécessaires. La saisie par les autorités douanières de Hong Kong de trois tonnes d'écailles de pangolins, soupçonnées provenir d'Afrique, ont fourni l'opportunité de faire appel aux méthodes de codage à barres de l'ADN pour l'identification des écailles. Trois régions de l'ADN mitochondrial (COI, Cyt b et la boucle D) ont été amplifiées au sein d'un échantillon du matériel confisqué et les séquences ont été comparées à des références taxonomiques vérifiées. Les quatre espèces africaines ont été trouvées et formaient un clade monophylétique avec de grandes distances p non corrigées (0,048-0,188) parmi ces gènes. Cependant, seules trois des quatre espèces africaines ( Phataginus tricuspis, Phataginus tetradactyla et Smutsia gigantea) provenant de l'Afrique centrale et de l'ouest ainsi qu'une des quatre espèces asiatiques ( Manis javanica) provenant du Sud-Est de l'Asie ont été identifiées au sein des écailles. Bien que la correspondance entre les écailles d'origine inconnue et des espèces spécifiques se soit avérée fiable, des outils génétiques et des matériels de référence représentatifs additionnels sont nécessaires afin de déterminer l'origine géographique du matériel confisqué. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]