학술논문

Environmental and anthropogenic factors associated with increased malaria incidence in South-Kivu Province, Democratic Republic of the Congo.
Document Type
Journal Article
Source
Tropical Medicine & International Health. May2020, Vol. 25 Issue 5, p600-611. 12p. 2 Charts, 3 Graphs, 4 Maps.
Subject
*MALARIA
*MONTE Carlo method
*THEMATIC maps
*GLUCOSE-6-phosphate dehydrogenase deficiency
*MODELS & modelmaking
*PROVINCES
Language
ISSN
1360-2276
Abstract
Objectif: Examiner les facteurs environnementaux et humains qui affectent le dynamisme spatial et temporel du paludisme dans la province du Sud‐Kivu en RDC. Méthodes: Dans une étude transversale menée entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2015, la distribution spatiale a été déterminée à l'aide de cartes thématiques du taux de cas de paludisme. Le logiciel SatScan™ et le test Monte Carlo ont été utilisés pour identifier les grappes de risques spatiaux. Les évolutions temporelles ont été analysées à l'aide de l'algorithme de Cleveland. Des modèles additifs généralisés pour l'échelle et la forme de l'emplacement et la régression binomiale négative ont été utilisés pour évaluer les facteurs humains et environnementaux indépendants associés à l'incidence du paludisme. Résultats: L'incidence annuelle cumulée du paludisme est passée de 10.968/100 000 en 2013 à 15.501/100 000 en 2015 (p pour la tendance ˂0,001); la létalité du paludisme est passée de 0,1% en 2013 à 0,3% en 2015 (p pour tendance = 0,62). Entre 2010 et 2015, 18 des 34 zones de santé ont constamment rapporté des taux de cas les plus élevés, qui variaient de 25.000 à 50.000/100 000. Quatre zones de risques de grappes ont été identifiées, avec un risque relatif (RR) de 1,2 à 3,0 à partir desquelles le paludisme a été rapporté en continu chaque année. Les facteurs significativement associés aux cas de paludisme étaient: les pratiques agro‐piscicoles (Ratio d'Incidence de Risque [IRR]: 1,96 ; IC95%: 1,23‐3,13) et la présence d'un lac dans la zone de santé (TRI: 2,48 ; IC95%: 1,51‐4,42). Conclusions: La lutte contre le paludisme dans ce contexte doit être intensifiée dans les zones péri‐lacustres et celles dans lesquelles la population est intensément engagée dans des activités liées à l'eau stagnante. [ABSTRACT FROM AUTHOR]