부산대학교 도서관

En nous référant à un modèle de recherche interprétatif, nous avons examiné dans quelle mesure six gouvernements locaux, dans trois régions administratives du Ghana, ont suivi les recommandations pour le financement et la budgétisation obligatoires des programmes portant sur les changements climatiques. Trois résultats intéressants ont émergé. Premièrement, il existe des preuves conséquentes d'une conformité à la « budgétisation changements climatiques » malgré le peu d'incitation à cette conformité. Deuxièmement, les gouvernements locaux les plus vulnérables aux changements climatiques sont les plus disposés à suivre les recommandations et à allouer plus de ressources à des activités d'adaptation aux changements, comparativement aux gouvernements les moins vulnérables. Troisièmement, les gouvernements locaux qui se conforment le moins aux recommandations sont les plus susceptibles de s'engager ad hoc dans des actions d'adaptation qui sont souvent noncoordonnées et mal contrôlées. Ces gouvernements locaux sont les moins susceptibles d'attirer des financements auxiliaires qui pourraient constituer des ressources supplémentaires pour le financement de l'adaptation. Enfin, les données sur la conformité sont seulement quantitatives, telles qu'elles apparaissent dans les documents fiscaux des gouvernements locaux, c'est-à-dire non accompagnées d'indications qualitatives ou explicatives pertinentes quant à l'étendue de l'impact de l'adaptation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]