학술논문

Canadian Guidelines for the Evidence-Based Treatment of Tic Disorders: Pharmacotherapy.
Document Type
Article
Source
Canadian Journal of Psychiatry. Mar2012, Vol. 57 Issue 3, p133-143. 11p. 3 Charts.
Subject
*TIC disorders
*DRUG therapy
*PSYCHIATRY
*NEUROLOGY
*PEDIATRICS
*PSYCHOLOGY
*PIMOZIDE
*HALOPERIDOL
*THERAPEUTICS
Language
ISSN
0706-7437
Abstract
Cet article cherche à offrir au clinicien un guide sur la prise en charge pharmacologique des désordres de tic chez les enfants et les adultes. Nous avons effectué une revue systématique de la littérature sur le traitement des troubles de tics. Un groupe multiinstitutionnel de 14 experts en psychiatrie, en pédopsychiatrie, en neurologie, en pédiatrie et en psychologie a tenu une réunion de consensus. Les données probantes ont été présentées et discutées, et des techniques de groupe nominal ont été employées afin de parvenir à un consensus à propos des recommandations. Une recommandation ferme est faite lorsque les avantages du traitement l'emportent nettement sur les risques et le fardeau de la maladie, et qu'elle peut s'appliquer sans réserve à la plupart des patients dans presque toutes les circonstances. Dans le cas d'une recommandation faible, les avantages, risques et le fardeau de la maladie sont dans un équilibre plus rapproché, et la meilleure mesure à prendre peut différer selon les circonstances. D'après ces principes, des recommandations faibles ont été faites pour l'utilisation des médicaments suivants : pimozide, halopéridol, fluphénazine, métoclopramide (pour enfants seulement), risperidone, aripiprazole, olanzapine, quétiapine, ziprasidone, topiramate, baclofen (pour enfants seulement), injections de toxine botulinique, tétrabénazine, et cannabinoïdes (pour adultes seulement). Des recommandations fermes ont été faites pour l'utilisation de la Clonidine et de la guanfacine (pour enfants seulement). Bien que les données probantes appuient l'efficacité de nombreux antipsychotiques pour le traitement des tics, les taux élevés d'effets secondaires associés à ces médicaments n'ont amené que des recommandations faibles pour ces médicaments. Dans les cas où les tics ne sont pas graves ou incapacitants, l'utilisation d'un médicament qui n'a qu'une faible recommandation n'est pas indiquée. Cependant, lorsque les tics causent plus de détresse et de perturbations, le besoin de supprimer les tics pour améliorer la qualité de vie est plus pressant, et patients et cliniciens peuvent être plus disposés à accepter les risques de la pharmacothérapie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]