부산대학교 도서관

Les effets de la profondeur, de la dimension et de la localisation de blessures artificielles d’exploitation, ainsi que de la saison durant laquelle les blessures ont été causées, sur l’accroissement et la carie de l’épicéa commun (Picea abies (L.) Karst.) et du pin sylvestre (Pinus sylvestris L.) ont été étudiés dans le cadre d’une expérience à long terme menée dans le centre de la Finlande. Les types de blessures qui ont été infligées comprenaient : des blessures au collet, des trous de tarière et des blessures au tronc. Dans le cas des blessures au collet et au tronc, deux dimensions (100 ou 400 cm2) et deux profondeurs (blessures superficielles ou profondes) ont été utilisées. Cinq à vingt ans après avoir été infligées, les blessures n’ont pas entraîné de réduction de l’accroissement en volume, en hauteur ou radial. La fréquence de la carie associée aux blessures au collet et au tronc était élevée chez l’épicéa commun. La carie s’est répandue plus rapidement à partir des blessures grandes et profondes qu’à partir des blessures petites et superficielles. Dans le cas du pin sylvestre, une plus faible proportion des arbres était cariée comparativement à l’épicéa commun. L’utilisation de la tarière a entraîné de la carie dans la plupart des arbres mais elle s’est répandue lentement. L’orientation des blessures et le mois durant laquelle elles sont survenues ont eu peu d’effet. Le champignon de carie le plus fréquent chez l’épicéa commun était Stereum sanguinolentum (Alb. & Schwein. Fr.:) Fr. Seuls des champignons qui ne causent pas de carie ont été isolés chez le pin sylvestre. De façon générale, les blessures d’exploitation diminuent la production de billes de sciage à cause du rejet des billes de pied qui contiennent de la carie et de la coloration. [ABSTRACT FROM AUTHOR]