학술논문

Current Practices in the Management of Adductor Spasmodic Dysphonia.
Document Type
Article
Source
Journal of Otolaryngology -- Head & Neck Surgery. Oct2010, Vol. 39 Issue 5, p622-630. 9p.
Subject
*SPASMODIC dysphonia
*BOTULINUM toxin
*THERAPEUTICS
*VOICE disorder treatment
*LARYNGOSCOPY
Language
ISSN
0707-7270
Abstract
Introduction: La dysphonie spastique des adducteurs (DSA) est une dystonie focale, qui se traite le plus souvent par la dénervation chimique des muscles thyroaryténoïdiens (TA) à l'aide de la toxine botulinique, Il n'existe pas actuellement de lignes directrices consensuelles sur le traitement et la prise en charge de la DSA. La présente étude avait donc pour objectif d'évaluer les pratiques actuelles chez les médecins qui traitent ce trouble particulier. Méthode: Une enquête transversale a été menée sur les traitements possibles de la DSA ainsi que sur certains aspects techniques des injections et sur l'utilisation de la toxine botulinique. Le population à l'étude se composait d'otorhinolaryngologistes appartenant à la Société canadienne d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale ainsi que d'otorhinolaryngologistes dont les noms avaient été obtenus de la base de données des membres de l'American Laryngological Association et du groupe d'étude en neurolaryngologie de l'American Academy of Otolaryngology-Head and Neck Surgery. Résultats: Nous avons atteint un taux de réponse global de 13%, dont un nombre absolu élevé de médecins traitant la DSA (n = 37). La plupart des répondants traitent la DSA en injectant la toxine botulinique de type A (Botox), par voie sous-muqueuse, à travers la membrane cricothyroïdienne, généralement à une dose initiale de 2,5 unités par muscle TA, sous guidage électromyographique, avec ou sans laryngoscope à fibre optique, tous les 3 ou 4 mois, suivant les symptômes des patients, Il existe des différences importantes en ce qui concerne la dose initiale injectée, d'autres traitements possibles de la DSA, les injections unilatérales ou bilatérales et la technique de guidage. La plupart des médecins (36 sur 37) utilisent un seul flacon pour plus d'un patient, et certains (7 sur 37) congèlent les flacons reconstitués dans lesquels il reste de la toxine en vue d'une réutilisation ultérieure. Conclusions: La prise en charge de la DSA varie énormément en matière de pratiques thérapeutiques. Il faudrait mener d'autres études afin d'établir un paradigme thérapeutique optimal. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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