학술논문

Neuregulin 1 genetic variation and anterior cingulum integrity in patients with schizophrenia and healthy controls.
Document Type
Article
Source
Journal of Psychiatry & Neuroscience. May2009, Vol. 34 Issue 3, p181-186. 6p. 1 Color Photograph, 1 Chart, 1 Graph.
Subject
*SCHIZOPHRENIA
*GENETIC polymorphisms
*ANISOTROPY
*PATHOLOGICAL physiology
*DEVELOPMENTAL neurobiology
Language
ISSN
1180-4882
Abstract
Contexte : La neuroréguline-1 (NRG1) influe sur le développement de la connectivité de la substance blanche et participe à la prédisposition génétique à la schizophrénie. Le faisceau cingulaire est une structure de la substance blanche qui intervient dans la schizophrénie. Sa partie antérieure est particulièrement en cause, puisqu'elle assure les connexions réciproques entre les principales régions du cerveau qui jouent un rôle dans la maladie. Des rapports ont déjà fait mention d'anomalies de l'intégrité structurale du cingulum antérieur chez des patients schizophrènes. La présente étude a analysé la contribution potentielle des fluctuations de NRG1 dans les anomalies affectant le cingulum antérieur chez les participants atteints de schizophrénie. Méthodes : Nous avons étudié 31 hommes atteints de schizophrénie et 36 hommes en bonne santé au moyen de techniques d'imagerie par tenseur de diffusion afin d'explorer le lien entre l'anisotropie fractionnelle au niveau du cingulum antérieur et un polymorphisme de nucléotides simples (PNS8NRG221533: rs35753505) de la NRG1. Résultats : Conformément à des rapports antérieurs, l'anisotropie fractionnelle s'est révélée significativement moindre dans le cingulum antérieur du groupe atteint de schizophrénie. De plus, les résultats ont révélé une interaction significative selon le groupe (schizophrènes c. témoins) en fonction du génotype (porteurs des allèles C/C et T, y compris CT et TT) entre la variation génétique de la NRG1 et le diagnostic de schizophrénie, de sorte que les patients porteurs de l'allèle T pour le PNS8NRG221533 présentaient une anisotropie fractionnelle significativement diminuée au niveau du cingulum antérieur, comparativement aux patients homozygotes pour l'allèle C et aux témoins en bonne santé porteurs de l'allèle T. Limites : Les limites de notre étude comprennent la petite taille de l'échantillon du sous-groupe TT et l'utilisation de l'anisotropie fractionnelle comme seul indice de l'intégrité de la myéline. De plus, l'utilisation de méthodes d'acquisition d'image par tenseur de diffusion a limité notre capacité d'analyser d'autres régions cérébrales potentiellement en cause dans la schizophrénie. Conclusion : Selon nos résultats, les fluctuations de NRG1 pourraient jouer un rôle dans la physiopathologie des anomalies du cingulum antérieur observées chez les patients schizophrènes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]