학술논문

Are Conditional Sentence Orders Used Differently for Indigenous Offenders? A Comparison of Sentences and Outcomes in Canada.
Document Type
Article
Source
Canadian Journal of Criminology & Criminal Justice. 2020, Vol. 62 Issue 4, p1-29. 29p. 7 Charts, 1 Graph.
Subject
*CRIMINALS
*CANADIAN provinces
*DATA security failures
*LOGISTIC regression analysis
*CAUCASIAN race
Language
ISSN
1707-7753
Abstract
Les ordonnances de sursis, introduites au Canada en 1996, sont surtout un mécanisme pour aborder la dépendance à l'incarcération. Cette option de sentence est particulièrement pertinente aux personnes autochtones, lesquelles sont extrêmement surreprésentées en prison. Malgré le fait que l'ordonnance de sursis soit en place depuis plus de vingt ans, on en sait très peu sur son usage et son efficacité. Cette étude examine l'utilisation et les résultats des ordonnances de sursis pour des contrevenants autochtones (n = 749) et allochtones (n = 1,625) dans une province canadienne. Plus précisément, la durée des ordonnances de sursis, la fréquence et le type de conditions, le nombre de non-respects des conditions et les taux de récidive des deux groupes ont été comparés. Les résultats obtenus par une régression logistique, en tenant compte des covariances pertinentes au risque, indiquent que les personnes autochtones avaient tendance à recevoir des ordonnances de sursis plus courtes contre les personnes de race blanche. Par contre, les personnes autochtones avaient 35 % plus de chances que les personnes de race blanche d'être condamnées pour un non-respect des conditions et plus de chances d'avoir plusieurs non-respects lors d'une ordonnance de sursis. Malgré les différences en matière de taux de non-respect, les chances de récidive sur une période de deux ans étaient les mêmes pour les deux groupes. Les raisons pour ces non-respects n'étaient pas disponibles pour cette étude, mais des études futures devraient plus profondément enquêter sur cet aspect pour déterminer si le plus grand nombre de non-respects pour les personnes autochtones sont le résultat de plus de comportements enfreignant les lois, une iniquité dans l'application des conditions quand il s'agit de personnes autochtones contre les personnes allochtones, ou alors s'il est possible que les non-respects soient surdétectés et plus souvent condamnés pour les personnes autochtones. Une plus grande connaissance des mécanismes sous-jacents liés aux taux accrus de non-respect donnerait l'occasion d'assurer que les ordonnances de sursis sont mises en place de façon uniforme, ce qui contribuerait à l'atteinte de l'objectif d'une diversion réussie de l'emprisonnement. [ABSTRACT FROM AUTHOR]