학술논문

Trends in event rate and case fatality of patients hospitalized with myocardial infarction between 1984 and 2001.
Document Type
Article
Source
Canadian Journal of Physiology & Pharmacology. Jan2006, Vol. 84 Issue 1, p121-127. 7p. 5 Charts, 1 Graph.
Subject
*MYOCARDIAL infarction
*MORTALITY
*HOSPITAL patients
*ETIOLOGY of diseases
*EPIDEMIOLOGY
Language
ISSN
0008-4212
Abstract
Entre 1984 et 1993, la prévalence et la létalité de l’infarctus du myocarde aigu (IMA) à l’hôpital ont diminué dans la population du comté d’Halifax (Halifax County). La présente étude a eu pour objectifs de déterminer si ces tendances se sont poursuivies au 21e siècle. Les caractéristiques des patients, les méthodes de traitement et la létalité pour ce qui est des admissions à l’hôpital de résidents du comté d’Halifax, âgés entre 25 et 74 ans, entre 1984–1989 (période 1), 1990–1993 (période 2) et 1998–2001 (période 3), et diagnostiqués comme présentant un IMA, ont été extraites des bases de données des études MONICA et ICONS du comté d’Halifax. Les tendances dans les caractéristiques des patients et des méthodes de traitement ont été évaluées au moyen des statistiques du χ2. Leur association avec la létalité à 28 jours a été déterminée par régression logistique. Le taux d’événements a décliné durant la période 1984–1993, mais pas durant la période 1998–2001 (p = 0,206). Par comparaison aux patients de la période 1990–1993, moins de patients de la période 1998–2001 présentant un IMA étaient âgés ≥55 (73,3 % vs. 69,9 %), fumeurs (49,8 % vs. 42,9 %), avaient des antécédents d’infarctus du myocarde (28,9 % vs. 24,9 %) et une fréquence cardiaque à l’admission >100 (38,4 % vs. 17,4 %). Plus de patients avaient des antécédents de diabète (22,5 % vs. 28,1 %). La létalité a décliné progressivement durant les 3 périodes de l’étude (16,6 % vs. 13,1 % vs. 9,4 %). Des modifications se sont aussi produites dans la prévalence de la classe Killip 4 durant l’admission (20,2 % vs. 10,3 % vs. 13,3 %) ainsi que dans l’utilisation de la thrombolyse (9,0 % vs. 30,9 % vs. 32,6 %) et de l’ICP (4,3 % vs. 11,2 % vs. 22,4 %). Des associations significatives ont été observées entre la létalité et les antécédents de diabète des patients, les antécédents d’IM des patients, l’âge, la fréquence cardiaque élevée à l’admission, les modifications liées à la classe Killip 4, la thrombolyse et l’ICP. Le déclin continu de la létalité s’explique probablement par des modifications dans le profil des patients à l’arrivée et par l’utilisation accrue de la thrombolyse et de l’ICP. [ABSTRACT FROM AUTHOR]