부산대학교 도서관

Les écosystèmes changent sur le plan de la dominance de la végétation mycorhizienne arbusculaire et ectomycorhizienne au cours d'une échelle de temps anthropologique et géologique, les conséquences de ce changement pour la fonction de l'écosystème n'étant toujours pas claires. Nous passons en revue quatre hypothèses relatives à l'effet du statut mycorhizien sur la fonction de l'écosystème. Spécifiquement, que les différences qui existent entre les écosystèmes dominés par les ectomycorhizes et les mycorhizes arbusculaires sont déterminés par (1) les différences de traits foliaires, (2) la rétroaction positive plante-sol chez les plantes ectomycorhiziennes, (3) les différences dans la capacité à dissoudre la roche comme source nutritive, et (4) les différences dans la capacité d'utiliser des nutriments organiques. Nous ne trouvons pas de différence universelle dans les traits foliaires en fonction du statut mycorhizien. Une simulation spatiale suggère qu'une rétroaction plante-sol positive chez les plantes ectomycorhiziennes ne détermine probablement pas les différences écosystémiques. Toutefois, une rétroaction négative semble plus répandue chez les arbres à mycorhizes arbusculaires que chez les arbres à ectomycorhizes, et ceci peut constituer une différence écosystémique importante. La dissolution de la roche survient en présence des deux types de mycorhizes, mais elle peut différer sur le plan du taux. L'hypothèse 4 était la mieux appuyée : un modèle et certaines données de terrain suggèrent que le découplage du carbone et des nutriments dans la décomposition ectomycorhizienne mène à l'inhibition de la minéralisation saprophyte, en présence d'effets dépendants du contexte. Une meilleure compréhension des différences dans l'utilisation des nutriments organiques peut être cruciale afin d'améliorer l'incorporation des mycorhizes dans l'écologie écosystémique. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]