부산대학교 도서관

Resumen: Parmi les plus de deux millions d'enfants vivant dans des camps de réfugiés dans le monde, nombre d'entre eux ont échappé au conflit violent dans leur pays, mais demeurent vulnérables à la violence dans les camps. On sait peu de choses sur la perception et les réactions des enfants face à cette violence. Nous explorons la question du signalement des violences à l'aide d'un échantillon de plus de 300 couples enfants-parents parmi des réfugié·es burundais·es et congolais·es résidant dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie. Pour faire ressortir les normes sociales concernant le signalement de la violence, nous utilisons des vignettes fictives de situations violentes avec des caractéristiques aléatoires attribuées à un enfant hypothétique pour mesurer les perceptions des parents et des enfants quant au moment où les enfants vont signaler la violence. L'objectif de l'analyse est de mieux comprendre dans quelles conditions les enfants très vulnérables dans les camps de réfugiés vont signaler la violence et de quelle façon cette action peut être influencée par les parents. Les parents et les enfants ont la même conviction, celle que les victimes sont plus susceptibles de signaler la violence à l'école qu'ailleurs, mais les parents pensent que les victimes sont plus susceptibles de signaler la violence sexuelle par rapport à d'autres types de violence, contrairement aux enfants. De plus, nous notons une forte corrélation entre les croyances d'un parent et celles de son enfant. [ABSTRACT FROM AUTHOR]