부산대학교 도서관

Les stress biotiques ou abiotiques peuvent causer des dommages considérables aux cultures. On peut diminuer ces dommages en incorporant des gènes de résistance, ou gènes R, au sein du matériel en sélection. Les gènes R confèrent la résistance à divers pathogènes/ravageurs chez différentes espèces cultivées et ils présentent une grande similarité en ce qui a trait à leur séquence nucléotidique ou protéique. Cette propriété des gènes R a été exploitée avec succès pour isoler des analogues de gènes R (RGA) en faisant appel à la PCR chez des espèces nouvellement à l'étude. En utilisant une telle approche, les auteurs ont réussi à amplifier des RGA de type NBS-LRR à partir de sept espèces : deux espèces cultivées du genre Coffea L., 4 espèces apparentées du genre Psilanthus Hook.f. indigènes à l'Inde et d'une collection d'ADNc préparés à partir de feuilles du Coffea arabica L. exposées à un double stress, lumière et sécheresse. Tous les amplicons obtenus à l'aide d'amorces spécifiques au type NBS-LRR chez chacun des ADN ont été clonés et transformés pour produire sept banques à partir desquelles 434 clones ont été séquencés au hasard. L'analyse in silico des clones séquencés a révélé que 27 d'entre eux contenaient des motifs RGA caractéristiques et que 24 contenaient un ORF complet. Des comparaisons de ces séquences avec les RGA déjà rapportés ont montré que plusieurs d'entre eux correspondaient à de nouvelles séquences RGA. Fait intéressant, la plupart de ces RGA inédits provenaient des espèces sauvages du Psilanthus. Ces résultats suggèrent que le germoplasme secondaire pourrait constituer une source encore sous-exploitée en matière de gènes de résistance chez les espèces cultivées du caféier. [ABSTRACT FROM AUTHOR]