학술논문

Characterization of self-incompatibility in Campanula rapunculoides (Campanulaceae) through genetic analyses and microscopy.
Document Type
Article
Source
Botany. Jan2008, Vol. 86 Issue 1, p1-13. 12p. 1 Color Photograph, 1 Black and White Photograph, 3 Charts, 4 Graphs.
Subject
*CAMPANULACEAE
*POLLEN
*PLANT fertilization
*RIBONUCLEASES
*PROTEINS
*PHANEROGAMS
Language
ISSN
1916-2790
Abstract
Les auteurs cherchent à identifier les bases génétiques de l’auto incompatibilité (SI) chez le Campanula rapunculoides L. par l’analyse des diallèles de plantes sœurs, en caractérisant la croissance des tubes polliniques in vivo suite à des pollinisations compatibles et incompatibles et en déterminant si le système SI est basés sur les RNases du pistil. Ils ont réalisé des pollinisations chez des individus provenant de cinq croisements diallèles et ont noté la base génétique de SI, pour les fruits ainsi que pour la croissance des tubes polliniques. À partir d’un sous ensemble de ces individus ayant des relations d’incompatibilité de croisement, ils ont effectué des croisements additionnels. Ils ont ensuite récolté les pistils 1, 3, 6, 12 et 24 heures après la pollinisation, afin d’évaluer le pourcentage de grains de pollen ayant germé sur les stigmates, ainsi que le nombre de tubes polliniques ayant franchi 20 %, 40 %, 60 %, 80 % et 100 % de la distance jusqu’au fond du pistil, au cours des cinq intervalles de temps. Enfin, ils ont extrait les protéines totales du pistil et les ont soumises à la focalisation isoélectrique et à la coloration de l’activité RNase, afin prouver l’existence de S-RNases fortement basiques, associées au système SI, chez les Solénacées. On démontre que le système SI est basé sur l’haplotype du gamétophyte mâle et n’est pas sporophytique. Les analyses de protéines montrent que le SI n’est pas basé sur une RNase du pistil. L’existence de modificateurs du SI et la possible polyploïdie au lieu S compliquent l’expression du SI chez cette espèce, et il n’a pas été possible de démontrer une hérédité basée sur un seul gène. Ceci représente la première caractérisation publiée, sur l’incompatibilité dans la famille des Campanulacées. [ABSTRACT FROM AUTHOR]