학술논문

Social and spatial patterns determine the population structure and colonization processes in mouflon.
Document Type
Article
Source
Canadian Journal of Zoology. May2007, Vol. 85 Issue 5, p634-643. 9p. 1 Diagram, 2 Graphs, 2 Maps.
Subject
*MOUFLON
*MOUNTAIN sheep
*POPULATION
*DEMOGRAPHIC surveys
*LAND settlement
*COLONIZATION
*SOCIAL interaction
*DIFFUSION processes
*SOCIAL structure
Language
ISSN
0008-4301
Abstract
Bien qu’il soit très largement accepté que les populations varient dans l’espace et dans le temps, définir l’échelle spatiale appropriée pour comprendre les variations temporelles ou pour la gestion et la conservation de la population demeure un défi. Nous avons étudié conjointement les patrons temporels des structures sociale et spatiale dans une population introduite de mouflons (Ovis gmelini musimon (Schreber, 1782)) pour définir leur stabilité temporelle et comprendre l’histoire du processus de colonisation. Nous nous attendions à ce que l’organisation sociale interannuelle demeure stable, que les mouflons restent sédentaires et que leur colonisation se soit déroulée par un processus de diffusion. Nous avons utilisé des recensements annuels effectués entre 1994 et 2004 et avons collecté des informations dans les archives des gestionnaires et dans les journaux locaux reportant la présence du mouflon dans les différentes zones, depuis son introduction en 1954 dans Les Bauges, France. Les mouflons sont divisés en groupes de mâles et en nurseries, dont le nombre (en moyenne 1,88 ± 0,31 pour les mâles et 7,54 ± 0,58 pour les nurseries) et la composition (7,05 ± 1,25 individus dans les groupes de mâles; 13,6 ± 1,41 femelles, 8,11 ± 0,72 agneaux et 6,51 ± 0,65 mâles dans les nurseries) sont restés stables au cours des années. La distribution spatiale des nurseries est contagieuse en cinq zones, très corrélées entre les années (p < 0,001), suggérant que les mêmes groupes sont observés dans des zones données chaque année et confirmant le caractère sédentaire de l’espèce. Les données de présence–absence de l’espèce depuis son introduction suggérent une colonisation effectuée par diffusion. Nous discutons ensuite des structures sociale et spatiale de la population et du type de processus de colonisation qui a pu conduire à ce type de structure. [ABSTRACT FROM AUTHOR]