부산대학교 도서관

A la fin de la Terreur, le gouvernement du Directoire souhaite consolider la République dans une société plus apaisée. L’agriculture constitue un fondement de la prospérité nationale. L’élevage des animaux domestiques est un enjeu économique majeur. Un des plus grands savants de son temps, assistant et ami de Daubenton, membre de l’Institut et du Corps législatif, homme de confiance d’un ministre d’État, sous-directeur de l’École vétérinaire d’Alfort, notre confrère François-Hilaire Gilbert, s’investira par conviction personnelle et devoir républicain dans ce projet utopique d’une société agro-pastorale où «l’homme doit se conduire avec les animaux, ses compagnons de travail, comme ce qui a de la raison avec ce qui n’en a point ». Quoique négligé par l’historiographie vétérinaire, François-Hilaire Gilbert est un pionnier. Non seulement il contribue aux fondements d’une agriculture moderne, mais il devient un théoricien et un défenseur d’un nouveau concept de «bien-être animal ».
At the end of the Terror, the Directoire government wanted to consolidate the Republic through a more peaceful society. Agriculture was the basis of national prosperity. The breeding of domestic animals was a major economic issue. One of the famous scientists of this period, assistant and friend of Daubenton, member of the Institut and of the Corps législatif , trusted advisor to a State Minister, vice-director of the École Vétérinaire dAlfort , Fran ç ois-Hi-laire Gilbert, a veterinary surgeon committed himself by personal convictions and republican duty to this utopian project of an agro-pastoral society where "man must behave with animals, his working companions, like the one who has reason with that which has none". Although neglected by the veterinary historiography, Fran ç ois-Hilaire Gilbert is a veterinarian pioneer. Not only did he contribute to the foundations of the modern agriculture, he also became a theoritician and an advocate of a new concept of “animal welfare”. ç ç