부산대학교 도서관

L'étiologie de la maladie intestinale inflammatoire (MII) est obscure; les recherches actuelles s'emploient donc à cerner les facteurs environnementaux. L'un les éléments suspects est l'eau potable. Or, les systèmes d'aqueducs renferment une variété considérable de microbes, soit des densités bactériennes estimées à 106 à 108 cellules/L. On avance que des différences dans l'écologie bactérienne des sources d'eau pourraient avoir un impact sur les taux d'incidence variables de MII. On a cartographié des régions du Manitoba selon leur taux d'incidence de MII et on a identifié des zones à incidence élevée (ZIE) et à incidence basse (ZIB). On a prélevé des échantillons d'eau en vrac, de matière de filtres et de parois de tuyaux retrouvés dans des bâtiments publics des divers territoires, et on a analysé leur structure démographique au moyen du séquençage de l'ADNr 16S. À l'échelle du phylum, on a observé significativement ( P = 0,02) moins de protéobactéries dans les ZIE que dans les ZIB. On a également constaté que l'abondance des protéobactéries variait en fonction des réseaux de distribution et de traitement des eaux. Les gammaprotéobactéries formaient la classe de bactéries la plus abondante et a été observée plus souvent ( P = 0,006) dans les ZIB. À l'échelle du genre, les microbes associés davantage aux ZIE regroupaient, entre autres, Bradyrhizobium ( P = 0,02) et Pseudomonas ( P = 0,02). On a constaté que des microbes particuliers s'associant aux ZIE et aux ZIB, selon l'emplacement ou le type d'échantillon. Ces travaux jettent les bases d'études ultérieures explorant l'eau à titre de source environnementale d'éléments déclenchant la MII. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]