학술논문

Ethnic differences in fat and muscle mass and their implication for interpretation of bioelectrical impedance vector analysis.
Document Type
Article
Source
Applied Physiology, Nutrition & Metabolism. Jun2019, Vol. 44 Issue 6, p619-626. 8p. 4 Charts, 3 Graphs.
Subject
*SKELETAL muscle physiology
*ADIPOSE tissues
*BODY composition
*ETHNIC groups
*EXTRACELLULAR space
*BIOELECTRIC impedance
*OBESITY
*POPULATION geography
*REFERENCE values
*REGRESSION analysis
*WATER in the body
*PHENOTYPES
*TORSO
*BODY mass index
*SARCOPENIA
*LEAN body mass
Language
ISSN
1715-5312
Abstract
Selon l'avis d'experts de l'OMS, les seuils d'IMC actuels devraient être conservés en tant que classification internationale. Cependant, il existe des différences ethniques concernant le risques pour la santé liés à l'IMC possiblement attribuables à des différences de masses musculosquelettique et adipeuse; ces différences ethniques ont peut-être un impact sur l'interprétation de l'angle de phase et l'analyse vectorielle d'impédance bioélectrique (BIVA). Cette étude a donc pour objectif de comparer la composition corporelle mesurée par l'analyse d'impédance bioélectrique d'adultes allemands (1048), mexicains (1026) et japonais (995) avec un large intervalle d'âge et d'IMC (18–78 ans, IMC 13,9–44,3 kg/m2). On utilise des analyses de régression entre les paramètres de composition corporelle et l'IMC pour prédire les valeurs de référence spécifiques à l'ethnie aux seuils standards d'IMC de 18,5, 25 et 30 kg/m2. Les hommes et les femmes allemands présentent une masse maigre par masse grasse plus élevée que celle des Mexicains. Les Japonais de poids normal sont similaires aux Mexicains mais se rapprochent du phénotype allemand avec l'augmentation de l'IMC. L'indice musculosquelettique (SMI, kg/m2) est le plus élevé chez les Allemands, alors qu'avec l'utilisation de la BIVA, le groupe mexicain présente le plus long vecteur et le groupe japonais présente le plus faible angle de phase et le ratio liquide extracellulaire/total le plus élevé. Les différences ethniques dans la répartition régionale de la graisse et de la masse musculaire au niveau du tronc et des extrémités contribuent aux différences de BIVA et d'angle de phase. En conclusion, non seulement la relation entre l'IMC et l'adiposité est spécifique à l'ethnie, mais également la répartition de la graisse, le SMI et la répartition de la masse musculaire varient pour un même IMC. Ces résultats soulignent la nécessité de valeurs normales spécifiques à chaque ethnie dans le diagnostic de l'obésité et de la sarcopénie. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]