학술논문

Paediatric sleep resources in Canada: The scope of the problem.
Document Type
Article
Source
Paediatrics & Child Health (1205-7088). Aug/Sep2014, Vol. 19 Issue 7, p367-372. 6p. 1 Chart, 1 Graph, 2 Maps.
Subject
*RESPIRATORY disease diagnosis
*DIAGNOSIS
*MEDICAL needs assessment
*MEDICAL errors
*MEDICAL specialties & specialists
*PEDIATRICIANS
*POPULATION geography
*QUESTIONNAIRES
*SLEEP disorders
*DISEASE complications
*CHILDREN
Language
ISSN
1205-7088
Abstract
HISTORIQUE : Les troubles respiratoires du sommeil (TRS) sont prévalents chez les enfants et s'associent à une comorbidité importante. OBJECTIFS : Décrire les spécialistes du sommeil en pédiatrie et les tests pour diagnostiquer les TRS chez les enfants canadiens. MÉTHODOLOGIE : Les 32 membres du Canadian Pediatric Sleep Network (CPSN) ont répondu à un sondage virtuel de 38 questions. Les 182 laboratoires du sommeil du Canada ne faisant pas partie du CPSN ont répondu à un sondage téléphonique plus court. RÉSULTATS : Vingt-neuf des 31 membres du CPSN (91 %) et 121 des 182 laboratoires du sommeil non membres du CPSN (66 %) ont répondu. Soixante-sept des 121 établissements répondants ne faisant pas partie du CPSN (55 %) ont déclaré voir des enfants de moins de 18 ans. Trente-six (30 %) et 23 (19 %) de ces 121 établissements, respectivement, voient des enfants de 12 ans ou moins et de huit ans ou moins. Les chercheurs ont observé des disparités marquées entre les provinces et les territoires. Ainsi, il n'y a pas de praticiens ou de polysomnogrammes au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, à l'Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador. L'Alberta présente le plus petit ratio entre les enfants et les praticiens (environ 167 000 pour 1) et l'Ontario, le plus petit ratio entre les enfants et les polysomnographies effectuées par année (environ 487 000 pour 1). Les temps d'attente déclarés pour subir une Polysomnographie variaient entre moins d'un mois et 1,5 à deux ans. Dans les centres pédiatriques de soins tertiaires, le nombre de polysomnographies effectuées par année variait entre 55 et 700 (médiane de 480), tandis que dans les autres laboratoires, il oscillait entre 400 et 4 000 (médiane de 1 100). CONCLUSIONS : La présente étude démontre un manque flagrant de ressources et de services pour les soins des TRS en pédiatrie au Canada, ainsi que des écarts géographiques marqués. Même si seuls les enfants touchés ont subi une Polysomnographie, les auteurs estiment qu'il y a 7,5 fois plus d'enfants ayant des TRS que la capacité actuelle de les évaluer. [ABSTRACT FROM AUTHOR]