부산대학교 도서관

Selon leur état, les combustibles humides dans les tourbières boréales peuvent réduire la fréquence et la sévérité des feux de forêt mais la sévérité du feu peut augmenter lorsqu'un abaissement de la nappe phréatique entraîne l'assèchement des combustibles. À ce jour, la plupart des études sur les feux dans les tourbières nordiques ont été réalisées dans des tourbières ombrotrophes. Bien que les tourbières minérotrophes soient le type le plus répandu de tourbières en Amérique du Nord, on connaît mal l'influence de la charge et de la structure des combustibles sur le comportement potentiel du feu dans les tourbières boréales. Pour étudier la possibilité qu'un vaste front de flamme se propage dans les tourbières boréales, nous avons quantifié les composantes des combustibles présents dans trois grands types de tourbières boréales (ouvertes, arbustives et arborées) dans le nord de l'Alberta, au Canada. La charge de combustibles aériens, de grands arbustes et de débris ligneux au sol variait beaucoup selon le type de tourbières. Les charges de combustibles avaient tendance à être les plus faibles dans les tourbières ouvertes et les plus élevés dans les tourbières arborées. Les tourbières ouvertes et arbustives avaient de plus grandes charges de combustibles de surface totaux comparativement aux tourbières arborées et les arbustes de petite taille contribuaient le plus à la charge de combustibles de surface. Sur la base de nos observations concernant les charges de combustibles disponibles, chaque type de tourbières peut supporter des feux d'intensité modérée à élevée à la suite d'une longue période de sécheresse et des feux peuvent consumer non seulement une certaine partie de la biomasse aérienne mais aussi produire une impulsion substantielle d'énergie vers le bas capable d'initier un feu couvant dans la couche organique. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]